Comptoir-vente Air France de Calvi : La CGT refuse la fermeture et annonce des actions

Au lendemain du rassemblement de soutien pour le maintien du comptoir-vente Air-France et de son personnel, à l’aéroport de Calvi et au terme de la réunion en sous-préfecture de Calvi où une délégation de 8 personnes a été reçue, le constat pour les agents du comptoir Air France et pour la CGT est mitigé, d’autant que dans la soirée, un communiqué de la direction d’Air France ne faisait que confirmer ce que bon nombre de personnes savaient, à savoir la fermeture pure et simple de ce comptoir.
« Le projet de fermeture du comptoir de Calvi a été présenté aux instances représentatives du personnel ce jour.
Il fait suite à la baisse d’activitéset à la non possibilité d’assurer un service économiquement viable et de qualité à nos clients.
Un plan de continuité d’activité de servicing au comptoir est prévu et tous les agents d’Air France concernés par ce projet se verront proposer des solutions de reclassement » précisait ce communiqué qui n’a pas été du goût de tout le monde, comme nous l’explique François Gaspari, délégué CGT Air France.
« Air-France nous dit d’un côté que cette fermeture fait suite à la baisse d’activité et à la non possibilité d’assurer un service économiquement viable et de l’autre côté, pas plus tard que ce matin, lors du Conseil Central d’établissement, la Compagnie Air France annonce une augmentation pour 14 membres du comité exécutif de l’ordre de 67%, soit 120 000€ par personne, ce qui représente un montant global de 4 800 000€ !
Et après on vient vous parler d’économie sur notre dos.
Ce n’est que du "foutage" de gueule et rien d’autre.
Je rappelle que dans cette affaire de fermeture du comptoir-vente de Calvi, qu’il y a de la part d’Air France un manquement aux obligations de service public.
Je le répète, cette fermeture programmée ne fait qu’accentuer la pauvreté déjà très importante de cette microrégion de Balagne.
Le point positif dans tout ça, c’est cette union sacrée que nous avons pu constater hier à Calvi.
Ce qui est certain, c’est que nous n’allons pas laisser fermer ce comptoir. Outre ce qui a été annoncé hier à la sortie de la délégation reçue à la sous-préfecture de Calvi, nous allons s’il le faut engager d’autres actions »