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Inseme per Bastia affiche sa fierté du bilan d’étape de la mandature municipale bastiaise
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Inseme per Bastia affiche sa fierté du bilan d’étape de la mandature municipale bastiaise


Calvi

Par

Le 01 Octobre 2018


- Pourquoi dresser maintenant un premier bilan de la mandature bastiaise ?
- C’est un bilan d’étape. L’objectif premier est d’apporter aux militants d’Inseme un outil d’information, un document dans lequel ils peuvent piocher pour répondre aux gens qui les interrogent dans la rue et, aussi, pour déconstruire le discours de l’opposition. Nous avons essayé de synthétiser dans ce fascicule, de manière non exhaustive, des pans de la politique municipale et de décliner l’action engagée depuis 2014. Nous avons transformé la vision en actions concrètes.

- C’est-à-dire ?
- Dans ce fascicule que nous avons remis aux militants, nous confrontons la vision municipale aux actions déjà réalisées, aux chantiers en cours de réalisation et à des éléments de projection. C’est très important ! Lorsque nous sommes aux responsabilités, que nous montons des dossiers sur des équipements structurants, nous devons rappeler qu’il y a des délais incompressibles. Nous annonçons certains projets qui constitueront des éléments de la politique de fin de mandature et que nous devons mettre en perspective sur des échéances futures. Le document commence par ce qui est quantifiable et touche vraiment au quotidien des Bastiais. Sur ce type d’équipements structurants, la majorité municipale a beaucoup avancé. Des dossiers ont été montés, des marchés ont été attribués et des travaux ont débuté.

- Qu’avez-vous déjà réalisé ?
- Dans le délai du mandat municipal, nous avons transformé les idées et les promesses en des projets en cours de réalisation, c’est-à-dire concrètement engagés. Par exemple, au niveau du stationnement, on entend dire qu’à Bastia, il est difficile de se garer, mais ce n’est pas plus difficile qu’avant ! Nous avons mis en place des aires de stationnement gratuites, soit plus de 800 places à l’Arinella, à Toga, à St François et St Antoine, que nous avons connectées à des navettes gratuites. Les gens ont le choix de venir à Bastia sans avoir la contrainte de leur véhicule. Dans le périmètre de la salle polyvalente de Lupinu, nous avons créé 160 places gratuites en les intégrant dans le projet global de la Place Claude Papi. Le chantier d’U Spaziu Gaudin a été ouvert avec la construction d’un parking de plus de 300 places. Les délais sont, pour l’instant, respectés et les coûts sont maîtrisés. La création d’un parking de 49 places est en cours à Cardo. Nous sommes en train de mettre en place une application Smart Parking pour que l’automobiliste puisse connaître à distance où sont les places libres.

- Au niveau de l’architecture et du patrimoine, vous aviez beaucoup de projets. Lesquels ont abouti ou sont en passe de l’être ?
- Ont déjà été réalisés, par exemple : la Place Claude Papi à Lupinu, ou encore l’esplanade de l’Annonciade, attendue depuis des décennies. U Spassimare - c’est-à-dire deux kilomètres de voie verte au bord de l’eau pour reconnecter Bastia à sa façade maritime - a été livré dans les délais, les Bastiais l’empruntent et nous avons même été surpris par son succès. Les travaux de la passerelle de l’Aldilonda au pied de la Citadelle commenceront en fin d’année, suivis par ceux du théâtre de verdure, le Mantinum. L’Octroi à San-Ghjisé sera bientôt terminé. Les travaux sur ce carrefour permettront de régler un problème qui dure depuis des années, un problème de sécurité et d’engorgement du trafic, tout en restaurant un élément patrimonial de Bastia. Nous demandons aux habitants du quartier ce qu’ils veulent en faire. C’est tout à fait innovant ! Nous nous sommes, par ailleurs, dotés d’un service de démocratie participative avec un budget propre. C’est un engagement qui a été tenu.

- L’école était au cœur du projet électoral d’Inseme per Bastia. Qu’avez-vous concrétisé ?
- L’école est une priorité parce qu’elle participe à l’attractivité de la ville et au confort des habitants. Notre objectif était d’avoir des écoles modernes, entièrement refaites et offrant de meilleures conditions de travail. Nous avons hérité d’infrastructures complètement dépassées. Nous avons, donc, engagé cinq grands chantiers au niveau de l’école primaire. De gros travaux ont déjà été effectués à l’école Calloni dans les délais prévus et sans aucun dépassement budgétaire. La Maison des sciences à Lupinu sera livrée vraisemblablement en novembre. La restructuration de l’école Gaudin, qui sera une école numérique dotée d’une crèche, débutera en décembre. Celle de l’école Desanti en 2019. En même temps, un restaurant scolaire sera construit à l’école Defendini, ainsi qu’une nouvelle école à Cardo. Toutes ces écoles seront numérisées.

- Qu’en-est-il au niveau social qui était, aussi, au cœur de la vision ?
- Oui ! Un enjeu important pour nous est la mise en place d’une politique sociale qui place l’individu au centre. La municipalité a, depuis avril 2014, changé totalement de braquet. Notre politique est déclinée à travers un outil : le CCAS qui s’est doté d’un plan et l'a mis en actions. Nous avons créé A Casa di l’Anziani à St Joseph. Nous allons ouvrir, le mois prochain, une épicerie éducative. Nous avons mis en place l’aide à la mobilité des Seniors. Nous allons organiser des voyages Seniors où la ville prendra en charge le surcoût lié au bord à bord… Nous avons élaboré un vrai programme solidaire qui tranche avec ce qui se faisait précédemment. Nous avons maintenu la politique d’urgence, mais avec une différence importante. Les aides sont distribuées, mais désormais instruites par les assistantes sociales. Ceci dit, la politique sociale est en train d’être déclinée. Il faut mettre de la temporalité dans l’action politique.

- Vous parlez d’éléments de projection. De quoi s’agit-il ?
- Ce sont les projets à-venir. La présence du président de l’Exécutif, Gilles Simeoni, à la réunion de rentrée d’Inseme per Bastia, est un gage que les projets avancent. Par exemple, l’implantation de trois parkings de grande capacité est en cours d’étude : un de 900 places sur l’emprise de la gare, un autre à l’entrée Sud de Bastia de 350 places sur le terre-plein des pompiers et connecté à la gare de Lupinu, et un troisième de 350 places, programmé sur l’îlot de Toga. Soit un total de 1600 places. D'autres projets sont à l'étude. Notamment l'opération immobilière d’envergure qui fera suite à la préemption par la Ville du bâtiment de La Poste centrale, soit 8000 m2 devant accueillir commerces, hôtel, école et logements.

- Est-ce, pour vous, un premier bilan satisfaisant ?
- C’est, en tous cas, un bilan très engageant ! Nous avons conçu ce document synthétique des actions concrètes pour les militants, pour qu’ils soient fiers du travail accompli. Pour la première fois de notre histoire, nous, Nationalistes, sommes confrontés aux responsabilités à Bastia. Aujourd’hui, on n’entend plus que l’opposition et son discours décliniste qui ne correspond absolument pas à la réalité. On ne parle plus que des points négatifs et pas de ce qui a été fait et de ce qui est en train d’être fait à Bastia. Nous avons voulu rendre la fierté aux militants et réaffirmer notre volonté de changer le quotidien des Bastiais. Sans pour autant perdre notre esprit critique.

Propos recueillis par Nicole MARI.



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