La Méridionale est déterminée à faire valoir ses droits
Calvi
Par
Le 01 Mars 2019
"Absolument rien dans le dossier que La Méridionale a soumis ne peut justifier son éviction" a déclaré Marc Reverchon, Président de La Méridionale et c’est pour cette raison que ce jeudi 28 février la compagnie a engagé un référé pré-contractuel auprès du Tribunal administratif de Bastia. Celui-ci a pour but de contester son éviction des négociations pour les lignes d’Ajaccio et de Propriano et d’obtenir la réintégration de la compagnie dans la phase dite de négociations utiles.
Contrairement aux rumeurs existantes, dans un communiqué, La Méridionale tient à préciser que sa réponse à l’appel d’offres sur chacune des cinq lignes est en tout point conforme aux attendus du cahier des charges et fidèle à son expérience, à la qualité de son exploitation et à son excellence en matière d’innovations environnementales.
Avec sa vingtaine de liaisons hebdomadaires et ses 500 collaborateurs, La Méridionale est engagée de longue date, aux côtés de ses clients résidents corses et de l’économie de l’Ile. La Compagnie a par ailleurs reçu tout le soutien de son actionnaire pour mener à bien cette procédure.
Vers la re-création d’une situation de monopole de la desserte maritime ?
Dans son communiqué La Méridionale regrette que Corsica Linea ait mis fin au partenariat historique entre les deux compagnies et ait rompu les équilibres actuels, privilégiant ses seules ambitions hégémoniques. Cette décision est préjudiciable pour tous, les passagers, les clients du fret et les salariés des deux armements. Elle met par ailleurs en péril la qualité de service du transport maritime corse.
"Nous nous retrouvons aujourd’hui dans une situation invraisemblable où, avant même le début des négociations, deux compagnies sur trois sont écartées et où Corsica Linea reste seule en lice" a souligné Benoît Dehaye, Directeur Général Délégué de La Méridionale. "Depuis l’origine, La Méridionale est la solution alternative, celle par qui la concurrence s’exprime et se maintient, en dépit des circonstances et des aléas de l’histoire. La situation qui se profile s’apparente aujourd’hui de plus en plus à celle que la Corse a connu à une époque avec le monopole de la SNCM."
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